Votre établissement s’engage dans une démarche écoresponsable et souhaite valoriser ses actions en vidéo ? C’est excellent ! Mais attention à ne pas tomber dans le greenwashing.
Le « greenwashing » ou « éco-blanchiment » ou « verdissage », c’est l’art de faire croire que votre entreprise est éco-responsable. Alors que ce n’est pas le cas. C’est communiquer en utilisant l’argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image.
Sur Wikipédia : L’écoblanchiment est l’acte de transmettre au public des informations qui sont – dans le fond et dans leur forme – une présentation déformée des faits et de la vérité, dans le but d’apparaître socialement et/ou environnementalement responsable aux yeux d’un public ciblé. C’est un système de communication vaste et complexe destiné à faire passer une « mauvaise » donnée ou information pour une « bonne ».
L’écoblanchiment n’est pas toujours facile à identifier. L’agence de communication britannique Futerra, qui s’en est fait une spécialité, cite des critères permettant de le déceler :
- usage de produits verts par une entreprise qui ne l’est pas ;
- usages d’images suggestives, de slogans abusifs ;
- prétendre qu’on est les premiers d’une classe sans dire qu’elle est composée de mauvais élèves ;
- manque de crédibilité ;
- jargon écologique ;
- référence d’amis imaginaires ;
- usage de mots approximatifs ;
- absence de preuve et mensonges.
En soi, l’écoblanchiment dénonce donc des phénomènes qui ne sont pas nouveaux. Qui sont déjà sanctionnés par la loi et qui peuvent être difficilement opérationnels pour peu qu’on veuille faire de la publicité avec des images suggestives. L’usage de ce concept en communication doit donc se faire avec prudence.
Dans une vidéo, le greenwashing peut se traduire par :
👉 Des images idylliques qui ne reflètent pas la réalité.
👉 Des promesses non tenues.
👉 Des informations trompeuses.
Comment éviter le greenwashing dans votre vidéo ?
✨ Mettez en avant des actions concrètes et vérifiables.
✨ Soyez transparent sur vos efforts et vos limites.
✨ Privilégiez l’authenticité et l’humilité.
Un vidéaste spécialisé dans l’écoresponsabilité des entreprises peut vous aider à réaliser des vidéos qui mettent en valeur votre engagement sincère et authentique.
Intéressé(e) ? Contactez-moi pour discuter de votre projet vidéo !
Le Greenwashing en vidéo. Quand l’écran verdoyant masque une réalité plus sombre
Dans l’ère de la conscience environnementale croissante, les entreprises rivalisent d’ingéniosité pour afficher un vernis « vert ». Pour séduire une clientèle de plus en plus sensible aux enjeux écologiques.
La vidéo, avec son pouvoir de persuasion et sa capacité à créer des émotions, est devenue un outil privilégié pour véhiculer ces messages.
Pourtant, derrière des images idylliques de nature luxuriante et des discours engageants, se cache parfois une réalité bien moins reluisante. Le greenwashing.
Le greenwashing consiste à induire le public en erreur en présentant des pratiques ou des produits comme étant plus respectueux de l’environnement qu’ils ne le sont réellement.
Dans le domaine de la vidéo, cette manipulation peut prendre des formes subtiles et sophistiquées. Ce qui rend la distinction entre un véritable engagement durable et une simple opération de marketing délicate pour le consommateur.
Chez Actamoderus, en tant que vidéaste éco-engagé, je crois à la puissance de la vidéo pour amplifier les voix du changement et valoriser les initiatives authentiques.
Il est donc crucial d’examiner de près les mécanismes du greenwashing en vidéo. Afin de développer un regard critique et de promouvoir une communication environnementale véritablement transparente et responsable.
Les techniques de greenwashing courantes en vidéo :
- L’Imagerie trompeuse. Des plans larges de paysages naturels magnifiques, des gros plans sur des feuilles vertes et des animaux sauvages peuvent créer une association fallacieuse entre un produit ou une entreprise et la protection de l’environnement. Même si la réalité de leurs pratiques est bien différente. Un fabricant de produits chimiques polluants peut ainsi juxtaposer son logo à des images de forêts immaculées.
- Le vocabulaire ambigu et les termes vagues. L’utilisation de termes non définis ou ambigus tels que « naturel », « écologique », « durable » sans fournir de preuves concrètes ou de certifications reconnues est une tactique fréquente. Une entreprise peut ainsi vanter un produit comme étant « respectueux de l’environnement » sans préciser en quoi ni dans quelle mesure.
- L’exagération des bénéfices marginaux. Mettre en avant une action mineure ou un aspect marginalement plus écologique d’un produit ou d’une pratique pour détourner l’attention de l’impact environnemental global bien plus conséquent. Un constructeur automobile peut ainsi insister sur la présence de quelques matériaux recyclés dans un véhicule fortement émetteur de CO2.
- Le faux sentiment d’engagement. Des vidéos mettant en scène des employés plantant quelques arbres ou participant à des opérations de nettoyage ponctuelles peuvent donner l’illusion d’un engagement profond de l’entreprise en matière environnementale. Alors que son activité principale a un impact négatif significatif.
- Le transfert de responsabilité. Présenter le consommateur comme le principal acteur de la durabilité. En insistant sur le recyclage ou l’utilisation responsable des produits. Tout cela, pour minimiser la responsabilité de l’entreprise dans la conception et la production de biens potentiellement polluants.
- L’omission d’informations cruciales. Ne pas mentionner les aspects négatifs de la production, les sources d’approvisionnement non durables ou l’impact en fin de vie d’un produit, en se concentrant uniquement sur les aspects « verts » superficiels.
- Le « Greenhushing » inversé. Paradoxalement, certaines entreprises peuvent minimiser ou omettre de communiquer sur leurs véritables efforts environnementaux par peur d’être accusées de greenwashing. La transparence et la clarté sont donc essentielles pour éviter cette confusion.
Comment détecter le Greenwashing en vidéo ?
Un regard critique nécessaire.
Face à ces techniques de manipulation, il est crucial de développer un regard critique lorsque vous visionnez des vidéos promouvant des engagements environnementaux.
Voici quelques pistes pour vous aider à déceler le greenwashing :
- Recherchez des preuves concrètes et des certifications. Les affirmations environnementales sont-elles étayées par des données vérifiables, des rapports indépendants ou des labels environnementaux reconnus (tels que Clef Verte pour l’hébergement touristique) ? Méfiez-vous des déclarations vagues et non prouvées.
- Analysez le vocabulaire utilisé. Les termes sont-ils précis et définis, ou sont-ils ambigus et généraux ? Un usage excessif d’adjectifs superlatifs (« 100% naturel », « totalement écologique ») sans fondement concret doit éveiller votre vigilance.
- Examinez l’image dans sa globalité. L’esthétique de la vidéo correspond-elle à la réalité des pratiques de l’entreprise ? Des images de nature luxuriante sont-elles cohérentes avec le secteur d’activité de l’annonceur ?
- Soyez attentif aux détails oubliés. La vidéo met-elle en lumière l’ensemble du cycle de vie du produit ou de l’activité, y compris les aspects potentiellement négatifs ? L’absence d’informations cruciales est souvent un signe de greenwashing.
- Croisez les sources d’information. Ne vous fiez pas uniquement à la vidéo de l’entreprise. Recherchez des avis de consommateurs, des rapports d’ONG environnementales ou des articles de presse indépendants pour obtenir une vision plus complète.
- Faites confiance à votre intuition. Si un message vous semble trop beau pour être vrai ou si vous ressentez un malaise face à certaines images ou affirmations, prenez le temps d’approfondir votre recherche.
Le rôle crucial des créateurs de contenu et des plateformes
En tant que créateurs de contenu, nous avons une responsabilité éthique de ne pas nous faire les complices du greenwashing. Il est impératif de vérifier les informations, de poser des questions pertinentes aux entreprises et de privilégier une communication transparente et honnête. Les plateformes de diffusion ont également un rôle à jouer. En mettant en place des politiques claires contre la publicité trompeuse et en offrant aux utilisateurs des outils pour signaler les contenus potentiellement fallacieux.
Conclusion : Vers une communication environnementale authentique en vidéo
La vidéo a un potentiel immense pour sensibiliser et mobiliser en faveur de la protection de l’environnement. Cependant, ce puissant outil peut également être détourné à des fins de greenwashing. Minant la confiance du public et freinant la transition vers un avenir réellement durable. En développant un esprit critique et en privilégiant la transparence et l’authenticité, nous pouvons collectivement faire de la vidéo un vecteur de communication environnementale responsable et efficace. Où l’écran verdoyant reflète une réalité tout aussi engagée.
En tant que vidéaste écoresponsable, mon engagement est de contribuer à cette vision. En mettant mon expertise au service des entreprises et des organisations dont l’action en faveur de l’environnement est véritable et mérite d’être mise en lumière avec authenticité.
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